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"La Flûte enchantée" de Mozart 

 air de la Reine de la Nuit

Texte chanté par la Reine de la Nuit:

Une colère terrible consume mon cœur, La mort et le désespoir m’enflamment ! Si Sarastro ne meurt pas de ta main, tu n’es plus ma fille, non, plus jamais. Que soient à jamais bannis, à jamais perdus, A jamais détruits tous les liens de la nature Si Sarastro ne meurt pas par ton bras ! Entendez, entendez, entendez ! Dieux de vengeance, entendez ! le serment d’une mère ! (elle disparaît parmi les coups de tonnerre…)

"La Flûte enchantée"

opéra en 2 actes composé par Mozart juste avant sa mort (1791) 

Pour ceux qui sont rebutés par la lecture... voici un résumé vidéo 

Résumé

Le Prince Tamino est chargé par la Reine de la Nuit d’aller délivrer sa fille Pamina des prisons du mage Sarastro, présenté comme un tyran. Guidé par les trois Dames de la Reine, Tamino est surtout accompagné de Papageno, un oiseleur truculent, dont la couardise contraste avec la noblesse et le courage de Tamino : à Papageno revient un carillon et à Tamino une flûte magique – deux instruments qui les aideront dans leur périple. Mais Tamino découvre au cours de son voyage que les forces du mal ne sont pas du côté de Sarastro mais de celles de la Reine de la Nuit : cette dernière l’a trompé et elle est prête à tout pour se venger de Sarastro, qu’elle déteste. Truffé de mises à l’épreuve, le parcours de Tamino pour délivrer et conquérir Pamina se charge de symboles qui, de scène en scène, les mènent vers l’amour et la lumière, sous la sagesse bienveillante de Sarastro. La Reine de la Nuit et sa suite finissent anéanties.

Acte 1

Il s’en est fallu de peu pour que le prince Tamino ne périsse, mordu par un serpent : l’oiseleur Papageno, peureux et beau parleur, s’est présenté comme son sauveur, mais ce sont en réalité les Trois Dames de la Reine de la Nuit qui ont sauvé Tamino. Elles remettent au jeune prince un portrait de Pamina, fille de la Reine de la Nuit retenue prisonnière par le mage Sarastro, qu’elles décrivent comme un tyran. Tamino s’enflamme pour ce portrait et jure d’aller délivrer Pamina.

Accompagné d’une flûte magique, et, surtout, du volubile Papageno, Tamino est parti à la recherche de Pamina. Leur aventure se double d’une véritable initiation spirituelle : mais Sarastro est-il ce monstre dépeint par la Reine de la Nuit ? Pas sûr…

Acte 2

Devant les Trois portes de la Sagesse, de la Raison et de la Nature, Tamino apprend que le mage a enlevé Pamina précisément pour son bien, afin de la soustraire aux influences néfastes de la Reine sa mère. Haineuse, cette dernière est prête à tout pour se venger, et lorsqu’elle surgit devant sa fille, c’est pour l’inciter à aller tuer Sarastro – dans un air aux vocalises aiguisées comme des poignards.

Pamina ignore ce qui l’attend. Sarastro a rappelé les principes de paix qui régissent les lieux, et Tamino, à qui l’épreuve du silence a été imposée, reste désespérément muet. Elle songe à se tuer.

Extrait : « Ach, ich fühl’s »

Le pleutre Papageno, hâbleur au grand cœur, ne rêve pas de grand chose : juste une petite femme qui l’accompagnerait – une Papagena… Des épreuves l’attendent lui aussi, mais moins exigeantes que celles imposées au couple Tamino/Pamina.

Malgré les pièges tendus par la Reine de la Nuit, ses trois servantes et l’esclave Monostatos, Pamina et Tamino réussissent à traverser les épreuves de l’eau et du feu, guidés, dans leur initiation par « la toute puissance de la musique ». Papageno, lui, a enfin trouvé sa Papagena. Les forces mauvaises ayant été englouties dans les ténèbres, Sarastro célèbre la félicité du jeune couple : « les rayons du soleil repoussent la nuit. »

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